Les bonnes pratiques de développement
Pour développer un site web dans les règles de l’art, il faut suivre les bonnes pratiques de développement. Elles sont basées sur 4 piliers principaux étroitement liés : les performances, l’optimisation du référencement naturel (en anglais search engine optimisation alias SEO), l’accessibilité et l’éco-conception. Voyons maintenant chacun de ces axes en détail.
Les performances
Pour un site web, on parle des performances, et pas de la performance car plusieurs facteurs influent sur les performances. La vitesse d’affichage d’une page est l’élément le plus factuel pour l’internaute (même sans connaissance technique). Il y a également la taille du document (poids du fichier en octets), ainsi que le nombre de fichiers annexes nécessaires (médias, polices, styles, scripts, etc).
L’optimisation des performances d’un site internet est la pierre angulaire des bonnes pratiques de développement. Si vous vous demandez « pourquoi ? », la réponse est simple. C’est parce que les performances impactent tous les autres piliers.
Si vous voulez en savoir plus sur l’optimisation des performances, n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil à notre article : Comment optimiser les performances d’un site.
L’optimisation du référencement naturel
Le référencement naturel c’est la position à laquelle un site va remonter dans un moteur de recherche pour une recherche donnée. Mieux votre site est référencé, plus il remontera dans les premiers résultats lors d’une recherche. On augmente ainsi le nombre potentiel de visites.
Optimiser du référencement naturel (SEO), c’est structurer correctement les titres, textes et médias, pour aider les robots à détecter les contenus qui sont plus importants que les autres. Pour cela, nous avons à notre disposition une multitude de balises HTML qui viendront enrichir les contenus d’une page/d’un site. Contrairement au SEA (search engine advertising) qui est payant, le référencement naturel permet d’optimiser un site sur le long terme gratuitement.
Nous avons dédié un article spécialement sur ce sujet, car il y a beaucoup à dire. Et si vous souhaitez le consulter, c’est par ici : Comment optimiser le référencement naturel d’un site.
L’accessibilité
L’accessibilité pour un site web garantit l’affichage pour tous les internautes avec ou sans handicap. Il existe un référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA) qui contient plus d’une centaine de normes à respecter. Du contraste « couleur du texte / couleur de fond » à l’utilisation de l’attribut « alt » pour les textes alternatifs aux images, les règles permettent aux outils d’aide à la lecture de fonctionner correctement.
Voici la liste des critères du RGAA.
Le WCAG, abréviation de « Web Content Accessibility Guidelines » (directives d’accessibilité au contenu Web), est la norme d’accessibilité du web dans de nombreux pays du monde. Ce référentiel a été créé par le World Wide Web Consortium, plus connu sous le nom de W3C. Vous pouvez consulter les normes de ce référentiel via ce lien.
L’éco-conception
L’éco-conception est l’ensemble des pratiques mises en place pour que notre site soit le plus efficient possible. Entendons par là, que notre site ait un impact écologique faible. C’est à dire de bons résultats (temps de chargement) avec un minimum de moyens (minimum de fichiers annexes). L’optimisation des performances des pages est le principale critère d’efficience d’un site.
Un système de mise en cache participe aussi à la conception écologique d’un site. En effet le cache permet de créer des fichiers statiques des pages du site qui sont beaucoup plus rapides à retourner aux navigateurs lorsque ce dernier les demande.
L’agrégation et la minifications des fichiers CSS et JS (scripts et styles) participent à l’éco-conception d’un site web.
Si vous voulez en savoir plus, regardez cet article sur l’éco-conception. Tous les points listés améliorent l’impact écologique du site internet et par extension participent à l’amélioration des performances.